Demain j anime un stand de pêche ac des enfants ds le cadre du w-end de la science dans les marais de la maison de la nature…et en fin d après-midi on embarque sur le voilier de Charles pour dormir à l embouchure du fleuve et êtres prêts à se mettre en route pour l île verte un peu au large…île déserte paraît-il.
Retour prévu lundi soir !!!
🙂
Qd c est pas des gros crapauds buffo !!!
À part le petit Leptodeira qui vit dans la maison je n ai pas encore vu/trouvé de serpents 🙁
Donc hier soir sortie nocturne pour en dénicher. Je suis parti ac Milou et ma pince à serpents. On a fait un immense tour je dirais pdt environ 3h. Et bien toujours pas la queue d’ un snake !
Par contre bcp d’ oiseaux, surtout des engoulvents, deux tatous dont un énorme, qui faisait un bruit de bulldozer, des yeux non identifiés, des bruits divers partout… On a fait une grande boucle et en retraversant par un bout de savane j ai vu quantité d’ yeux rouges au loin ds ma frontale. J ai franchi la clôture (assez difficilement ;)), Milou m a attendu patiemment, (j adore ce chien, y a moyen de l emmener car il obéit pas mal du tout et peut marcher au pied pour pas faire peur à d éventuels bêtes 100m devant, un vrai plaisir cette compagnie !). Et je suis allé patauger ds une mare. Je pense avoir passer une bonne demi-heure ac cette famille de caïmans à lunette (Caiman crocodilus).
Je me suis bien embourbé jusqu’au dessus des genoux, des fois dur dur de s’ extraire, piqûres par-ci par-la, suis rentré vers minuit recouvert de boue, mais vraiment un super moment je suis vraiment attaché à ces petits crocodiliens 😉
Elle est trop belle, elle est trop bien placée…
Perchée en haut d une petite colline, elle surplombe la jungle. En ce moment on entend les hurleurs sans arrêt, il y a plusieurs groupes en concurrence visiblement donc ils se manifestent bcp de jour comme de nuit. Ac mes jumelles je vois quantité de perroquets, de toucans, de rapaces etc etc etc…c est aussi la maison de colibris certainement grace à toutes les fleurs. Le matin il y a tant de sons c est magnifique.
La petite vidéo c est pour montrer la vue de la chambre de mon cousin qu il a installé dans une tour, un espèce de mirador 😉
Sur la photo ma chambre se situe rdc à droite, et celle de Charles tout en haut !
Connaissez vous la sensitive ?
Mimosa pudica…ses feuilles ont la particularité de se replier au moindre choc (le vent, la pluie, le toucher…). Il s’agit de l’un des mouvements les plus spectaculaires du règne végétal !
Ici elle pullule le long des routes et des chemins 😉
J ai aidé à récolter le poivre chez ma tante…depuis très longtemps elle a un pied dans son jardin.
Le poivrier noir est une liane, Piper nigrum, qui se plaît particulièrement sous le climat guyanais. Pendant la recolte il faut faire jattention à tous les petits nids de guêpes qu’ elle héberge et surtout comme presque partout c est pourrit fourmis de feu, véritable fléau je trouve ici…cette fourmis du genre Solenopsis est terriblement agressive…si elle monte sur la peau elle pique direct même sans raison…et y en a partout !!! Elle mort profondement ds la peau ac ses mandibules pour bien se tenir et pique ac un dard !!! Tant qu on ne l écrase pas elle s acharne.
Donc même en faisant bien gaffe impossible de ne pas s en choper…ça fait bien mal, très vite apparaît un gros bouton blanc qui laisse place au bout d une heure à une cloque blanche entourée de rouge qui restera facile 5/6 jours.
M enfin le poivre fraîchement cueilli mérite bien ces qques petits désagréments…c est délicieux moi je coupe chaque grains en 4, 5 à 10 grains par assiette, et vraiment l arôme à chaque fois qu on en croque un se répand ds la bouche un vrai feu d’artifice c est très très très bon !!!
Cette récolte sera séchée et moi je vais en rapporter comme tjrs 🙂
Pour pouvoir transporter les meules de foin (c est la période ici) mon oncle a eu besoin d une big remorque dans laquelle une grosse colonies d abeilles avait fait son nid. Il a tenté de l utiliser tout de même mais s’ est évidemment fait attaquer…et bcp piqué. Mon cousin a donc été détruire le nid, sans oublier de récupérer un sacré paquet de miel (absolument délicieux, environ 10 litres !!!!) ainsi que les « couvins », larves prêtes à sortir. Le miel c est pour nous et les couvins c’ est pour les réinstaller dans une de ses ruches qui n est pas en forme. Le fait de re-injecter de la main d œuvre, des ouvrières, peut peut-être re-booster la ruche. J aurais pensé que d apporter des abeilles d une autre colonie n allait pas mais en fait tant qu elles ne sont pas sorties de leurs alvéoles elles sont « neutres ». Donc en naissant ds cette ruche elles en feront automatiquement partie.
Vidéo 1 c est qd Charles rapporte le trésor.
Vidéo 2 c est l ouverture de la ruche « malade ».
Vidéo 3 c est la mise en place des nouveaux couvins bien remplis dans les rayons. Dans un essaim sauvage ils sont ronds alors que dans une ruche ils doivent être rectangulaires…
Vidéo 4 c est le contrôle de la ruche d à côté en pleine forme.
Vidéo 5 je me faisais trop attaquer j ai arrêté de filmer 😉
C est une première pour moi d avoir enfilé une combinaison. Comme elle ne prend que de la tête à la taille, j ai enfilé 3 pantalons et Charles a complètement fermé ac du gros scotch les jonctions cheville/taille/poignet. On a eu incroyablement chaud !!!
Hyper impressionnant en fait qd elles attaquent les abeilles prennent bcp d élan contrairement aux guêpes qui peuvent se poser sur la peau et insérer autant de fois qu elles veulent leurs dards. Celui des abeilles est plus large et dentelé elles doivent avoir de la vitesse pour qu il rentre donc elles foncent fesses en avant ça faisait comme si on me jetait des petits cailloux 😉
Un après-midi, Hervé, son épervier et moi, sommes allés à la pêche aux patagaïes (Hoplias malabaricus). Ce poisson est un redoutable prédateur. C est le proche cousin du fameux aimara (Hoplias aimara), ce poisson de rivière très impressionnant pouvant atteindre 1,40 m pour 45kg et a une gueule pleine de dents et de plaques osseuses qui lui donnent un aspect préhistorique. Le patagaïe ressemble bcp à l aimara, sauf qu’ il mesure une trentaine de cm maximum…
Après une grosse demi-heure de pêche nous sommes repartis ac 7 patagaïes de bonne taille…plus de 2kg de poiscaille gratos 😉
Un repas parfait pour 5 personnes. On a tout mangé direct, il ne restait que 7 colonnes vertébrales 😉
Ce petit mouton-paresseux 3 doigts a été foudroyé sur cette ligne haute tension. La mort a été instantanée, il est figé parfaitement dans son élan…
Charles m a demandé de le photographier pour faire un rapport et continuer à pousser EDF à proceder à des aménagements pour la protection de la faune…
Petite vidéo juste pour avoir une idée des impressionnantes et mystérieuses vocalises des singes hurleurs, les alouates (Alouatta macconnelli).
le micro de mon compact n est pas extraordinaire et les entendre en vrai est vraiment bien plus incroyable mais ça donne une idée 😉